NEW YORK, 11 septembre. /TASS/. Israël a probablement utilisé des bombes de 2.000 livres (907 kg) pour frapper un camp de réfugiés palestiniens dans le quartier d’Al-Mawasi près de la ville de Khan-Younès dans la bande de Gaza. C’est ce que rapporte le New York Times (NYT) en se référant à des experts militaires.
Ceux-ci ont analysé des séquences vidéo montrant des cratères laissés par les explosions et des fragments d’obus.
“La taille du cratère indique que l’attaque a probablement été menée par les forces de défense israéliennes à l’aide d’une bombe aérienne de 2.000 livres”, a déclaré l’expert militaire britannique Chris Cobb-Smith à la publication. Trevor Ball, ancien spécialiste de la neutralisation des explosifs et munitions ayant servi dans l’armée américaine, et Patrick Senft, d’Armament Research Services (Ares), ont rejoint cet opinion.
Mardi, l’armée israélienne a frappé un camp de réfugiés palestiniens dans le quartier d’al-Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza. Le service de presse de l’armée israélienne a déclaré que l’attaque visait un groupe d’activistes de haut rang du mouvement radical palestinien Hamas qui se trouvaient dans le quartier général, situé au milieu de la zone humanitaire de Khan-Younès. Le Hamas a nié la présence de ses combattants dans le camp de réfugiés.
Mi-août, le journal Israel Hayom a rapporté qu’Israël développerait des bombes lourdes pour son armée de l’air et commencerait à les produire afin de surmonter les problèmes liés aux retards d’approvisionnement et d’assurer l’indépendance des types de munitions critiques. Selon la publication, il s’agit notamment de projectiles similaires aux bombes aériennes américaines de 2.000 livres, dont l’approvisionnement est suspendu depuis plusieurs mois. Le développement de nouvelles bombes israéliennes et le début de leur production devraient prendre deux à trois ans.