L’Afrique du Sud présentera à la Cour de La Haye de nouvelles preuves du génocide à Gaza

PRETORIA, 10 septembre. /TASS/. L’Afrique du Sud soumettra un mémorandum à la Cour internationale de justice auprès de l’ONU en octobre prochain afin de fournir des preuves supplémentaires à l’appui de son procès contre Israël, où l’État hébreu est accusé de génocide dans la bande de Gaza. L’administration présidentielle sud-africaine l’a déclaré ce mardi.

“L’Afrique du Sud déposera un mémorandum auprès de la Cour internationale de justice en octobre 2024”, indique le communiqué de presse. “L’Afrique du Sud a l’intention de fournir des faits et des preuves pour démontrer qu’Israël commet le crime de génocide en Palestine.”

Le communiqué souligne que l’Afrique du Sud suivra de près l’évolution de son action en justice devant la Cour internationale de justice tant qu’elle sera pendante. “Cette affaire reflète les efforts croissants du monde pour parvenir à la paix au Moyen-Orient”, souligne la déclaration. “Un certain nombre de pays, à savoir le Nicaragua, la Palestine, la Turquie, l’Espagne, le Mexique, la Libye et la Colombie, se sont joints à l’action en justice de l’Afrique du Sud contre Israël.”

Le mémorandum est un document gouvernemental qui clarifie la position sur la plainte principale devant la Cour internationale de justice et fournit de nouveaux faits et conclusions. Il peut également inclure des revendications supplémentaires.

En décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice, l’accusant d’avoir violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza. Le 26 janvier, la Cour de La Haye a décidé, dans le cadre des mesures de précaution, que l’État hébreu devait prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir le génocide à Gaza. Depuis, l’Afrique du Sud a envoyé trois requêtes urgentes à La Haye pour obtenir la fin de l’opération militaire israélienne à Gaza et l’extension des programmes d’aide humanitaire à la population de l’enclave.