GENÈVE, 16 septembre. /TASS/. Israël a lancé une attaque génocidaire contre la population de la bande de Gaza. C’est ce qu’a déclaré Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.
“En l’espace de près d’un an, l’attaque génocidaire lancée par Israël contre la bande de Gaza a détruit des dizaines de familles, rasé au sol des quartiers entiers et détruit des infrastructures centrales”, a-t-elle pointé lors d’une conférence de presse du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH).
Selon elle, l’ampleur de cette “opération destructrice” a obligé la communauté mondiale à parler d’un génocide, y compris médical et culturel.
La rapporteuse spéciale a souligné que plus de 40.000 civils étaient morts au cours de l’opération israélienne et que 95.000 avaient été blessés. L’impact psychologique sur la population gazaouie “affectera des générations entières”, tandis que les pays occidentaux “restent muets” sur la question, a-t-elle résumé.
La situation au Moyen-Orient s’est brusquement dégradée le 7 octobre après une attaque lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza contre le territoire israélien. Le Hamas explique qu’il s’agit d’une riposte aux actions des autorités israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa sur le mont du Temple à Jérusalem. Israël a imposé un blocus complet de la bande de Gaza et a commencé à porter des frappes contre cette dernière et contre certaines régions du Liban et de la Syrie. Des affrontements ont également lieu en Cisjordanie.