BICHKEK, 1er janvier. /TASS/. La présidence de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) passera officiellement du Kazakhstan au Kirghizistan à partir du 1er janvier 2025. Cette décision a été prise lors de la session du Conseil de sécurité collective qui s’est tenue à Astana le 24 novembre dernier et à laquelle ont participé les présidents de la Russie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et du Tadjikistan.
Selon le président kirghize Sadyr Japarov, la République a l’intention de développer son potentiel de maintien de la paix pendant sa présidence de l’organisation, ainsi que la coopération entre les parties pour empêcher l’utilisation des technologies modernes de l’information par des structures extrémistes et terroristes. « Nous prendrons des mesures visant à développer la composante de maintien de la paix de l’OTSC, notamment en activant les activités du représentant spécial du secrétaire général de l’OTSC pour le maintien de la paix. Il est important de partager les meilleures pratiques pour améliorer la formation des militaires », a déclaré M. Japarov à propos des projets de son pays pour sa présidence de l’organisation.
En outre, a-t-il assuré, le Kirghizistan compte accorder une attention accrue au développement du dialogue avec diverses organisations internationales, ainsi qu’avec un certain nombre d’États qui, comme les États membres de l’OTSC, sont intéressés par le renforcement de la paix et de la sécurité. Cela inclut un partenariat avec les structures pertinentes de la Communauté des États indépendants (CEI) et de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
Le Kirghizistan a l’intention d’organiser une conférence internationale sur la cybersécurité en 2025, a déclaré M. Japarov. Selon lui, cette conférence permettra aux spécialistes des technologies de l’information d’échanger leurs opinions et leurs expériences et de trouver des solutions aux problèmes existants.
Le dirigeant kirghize a souligné que, durant sa présidence, la République souhaite accorder une attention particulière au problème de la propagation d’idées destructrices parmi les jeunes des pays membres de l’OTSC. Dans cette optique, il est convaincu que les scientifiques et les experts des pays de l’OTSC devraient participer plus activement aux travaux visant à contrer ces menaces.