MADRID, 24 septembre. /TASS/. Le Qatar et la Turquie ont annoncé leur volonté de devenir médiateurs entre Israël et le mouvement chiite Hezbollah afin de mettre un terme aux bombardements israéliens. C’est ce qu’a rapporté l’agence espagnole EFE, qui cite une source diplomatique libanaise au Caire.
Selon la source, le gouvernement libanais a reçu « plusieurs messages américains et européens », selon lesquels « Israël ne reculerait pas » et « la seule solution » est que le Hezbollah « fasse des concessions ». Il est également précisé qu’Israël souhaitait créer une « zone tampon de dix kilomètres dans le sud du Liban.
« Le Qatar et la Turquie ont proposé de jouer le rôle de médiateurs et de contacter directement le Hezbollah », a ajouté la source de l’agence, précisant qu’une délégation des deux pays serait à Beyrouth mardi dans la soirée.
Une nouvelle escalade entre Israël et le Hezbollah a débuté avec une série d’explosions d’appareils de communication les 17 et 18 septembre au Liban. Le mouvement libanais a attribué la responsabilité de ces explosions à Tel Aviv. Ce dernier n’a pas fait de commentaire, mais a annoncé l’intensification des actions dans le nord, après quoi l’armée de l’air israélienne a commencé à frapper massivement les zones frontalières dans le sud du Liban et a aussi attaqué Beyrouth. Plus tard, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a annoncé l’élargissement des frappes contre des installations militaires, des entrepôts de roquettes et des commandants du Hezbollah partout au Liban.
Le 24 septembre, Tsahal a annoncé le début d’une « nouvelle vague de frappes » contre des cibles du Hezbollah.