LONDRES, 24 septembre. /TASS/. Le premier ministre de la république autoproclamée du Kosovo, Albin Kurti, a l’intention de résister aux pressions occidentales à l’égard de la recherche d’un compromis avec la Serbie, et envisage d’assurer la pleine souveraineté de Pristina sur ses territoires. C’est ce qu’a déclaré le politicien au journal britannique Financial Times.
« Je veux qu’il n’y ait pas de privilèges [au Kosovo] et donc que personne ne soit victime de discrimination », a-t-il commenté la formation de l’autonomie dans les régions peuplées par les Serbes, cité par l’édition. En répondant à l’appel de l’Union européenne (UE) à réguler les relations avec la Serbie, il a également déclaré que sur le territoire de l’entité territoriale sous son contrôle, « il n’y a pas de problèmes de sécurité que les autorités locales ne puissent contrôler ».
Les autorités du Kosovo cessent le fonctionnement des établissements gouvernementaux serbes dans la partie nord de la région avec la majorité des Serbes. Les forces de police contrôlées par Pristina arrêtent également des Serbes sous divers prétextes.
Les prochaines élections législatives au Kosovo devraient avoir lieu en 2025 sur décision des autorités de Pristina.
L’accord de Bruxelles sur la normalisation des relations entre Belgrade et Pristina a été conclu le 19 avril 2013. Conformément à ces principes, l’Association des municipalités serbes devrait être créée au Kosovo, un organisme autonome pour les Serbes vivant dans cette république non reconnue. Le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré à plusieurs reprises que son pays avait rempli sa part de l’accord, tandis que les Kosovars ont seulement commencé à élaborer la charte de l’Association et ont ensuite suspendu ce processus.