DUBAÏ, 9 décembre. /TASS/. L’ancien président syrien Bachar al-Assad a perdu le pouvoir dans le pays à la suite d’une conspiration d’États étrangers. Cette opinion a été exprimée par le journal Asr-e Iran.
Selon cette publication, la principale raison de l’intérêt d’autres pays à changer le régime politique en Syrie est le soutien de M. el-Assad à l’Axe de la résistance iranien. Cet axe comprend les alliés régionaux de Téhéran qui proclament leur objectif de libérer la Palestine de l’occupation israélienne: le mouvement palestinien Hamas, le parti libanais Hezbollah, la milice irakienne Résistance islamique de l’Irak et le mouvement yéménite houthi Ansar Allah. Auparavant, l’Axe de la résistance a aidé à détruire les partisans de l’État islamique* en Syrie.
Dans le même temps, le journal note que la « principale et pire erreur » de l’ancien dirigeant syrien a été « d’ignorer les exigences de la société », ce qui lui aurait fait perdre le soutien du peuple syrien.
Le 27 novembre, des groupes d’opposition armés ont lancé une vaste offensive contre les positions de l’armée syrienne dans les gouvernorats d’Alep et d’Idleb. Dans la soirée du 7 décembre, ils se sont emparés de plusieurs grandes villes (Alep, Hama, Deraa et Homs), et le 8 décembre, ils sont entrés dans Damas, tandis que les unités des forces gouvernementales syriennes ont quitté la ville. Le chef du gouvernement syrien, Mohammad Ghazi al-Jalali, s’est dit prêt à un transfert pacifique du pouvoir dans la république. Comme l’indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, M. el-Assad a démissionné de son poste de président de la Syrie et a quitté le pays, donnant l’ordre d’un transfert pacifique du pouvoir.
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*La Cour suprême russe a statué le 29 décembre 2014 que le groupe État islamique (avant 2014, l’État islamique d’Irak et du Levant, ISIL) était reconnu comme une organisation terroriste. Ses activités sont interdites en Russie.