BUENOS AIRES, 17 janvier. /TASS/. Le tribunal de Tarija, en Bolivie, a accédé à la demande du parquet d’émettre un mandat d’arrêt contre l’ancien président Evo Morales, soupçonné de traite d’êtres humains. C’est ce que rapporte le journal El Deber.
Selon ses informations, le juge a rejeté toutes les requêtes des avocats d’Evo Morales. L’ex-président n’était pas présent à la réunion.
Le 16 décembre dernier, le bureau du procureur de Tarija a déclaré qu’il avait porté plainte pour traite d’êtres humains contre M. Morales, 65 ans, et demandé un mandat d’arrêt contre lui. Selon l’enquête, les parents d’une jeune fille de 15 ans ont présenté cette dernière à M. Morales afin qu’elle fasse carrière dans le secteur public. Début octobre, le ministre bolivien de la Justice et de la Transparence institutionnelle, César Siles Bazan, a indiqué que la mineure était tombée enceinte à la suite d’une relation avec l’ancien président.
En 2020, sous le gouvernement de la présidente Jeanine Anez, le ministère de la Justice avait ouvert une enquête sur M. Morales, soupçonné d’avoir abusé d’une mineure, mais celle-ci n’avait pas été menée à son terme. L’ancien président se considère comme une victime de persécution politique.