Israël proposera une trêve dans la bande de Gaza en échange de la libération de 40 otages

LONDRES, 18 mars. /TASS/. Pendant les pourparlers avec le mouvement palestinien radical Hamas au Qatar, Israël a l’intention de parvenir à une trêve de six semaines dans la bande de Gaza, au cours de laquelle les militants palestiniens devront libérer 40 otages, rapporte agence Reuters se référant à un fonctionnaire israélien, qui souhaite rester anonyme.

Selon les informations de l’agence, une délégation de l’État hébreu dirigée par le chef du service de renseignement israélien Mossad, David Barnea, partira pour le Qatar lundi. Il est noté que les pourparlers pourraient durer au moins deux semaines, en raison des « difficultés que les délégués étrangers du Hamas pourraient rencontrer pour tenter de contacter les représentants du mouvement à l’intérieur de l’enclave assiégée ».

Précédemment, la station de radio Kan indiquait que le cabinet militaire israélien avait décidé d’envoyer une délégation de haut niveau au Qatar pour continuer à négocier avec le mouvement radical Hamas en vue de la libération des otages détenus dans la bande de Gaza. Selon la radio, le gouvernement israélien a donné à la délégation « une autorité relativement large » pour mener les pourparlers. Toutefois, les voix du premier ministre Benyamin Netanyahou et du ministre de la Défense Yoav Gallant seront décisives sur un certain nombre de questions clés, a déclaré la station de radio.

La situation au Moyen-Orient s’est brusquement aggravée après l’infiltration le 7 octobre 2023 de militants du Hamas de la bande de Gaza sur le territoire israélien, accompagnée du meurtre de résidents des localités frontalières et de la prise de plus de 240 otages, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Les radicaux ont qualifié cette attaque de réponse aux actions des autorités israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Israël a décrété un blocus total de la bande de Gaza et a entamé des frappes contre celle-ci et contre certaines parties du Liban et de la Syrie, avant de lancer une opération terrestre dans l’enclave.