ROME, 28 février. /TASS/. Les services de renseignement italiens estiment que le nouveau cycle du conflit israélo-palestinien entraîne un risque accru de propagande de l’islam radical « sous l’angle non seulement de l’antisionisme, mais aussi d’un choc général entre l’islam et le monde occidental ». C’est ce qu’indique le rapport annuel des services de renseignement italiens, dont des extraits sont cités par l’agence Ansa.
Selon les experts, cette situation entraîne un risque de « propagation des menaces directement en dehors du théâtre du conflit, y compris par le biais de la radicalisation, et l’émergence de terroristes solitaires potentiellement prêts à commettre des attentats en Europe ». Dans le même temps, l’Italie reste l’une des « cibles centrales » car elle représente « le centre de la chrétienté » et « avec ses monuments, comme le Colisée, est un symbole de l’histoire de la civilisation occidentale », selon le rapport.
Selon les services de renseignement italiens, à la fin de l’année 2023, la crise dans la bande de Gaza a renforcé une « alliance informelle » contre Israël et l’Occident en général, qui « réunit à différents niveaux stratégiques l’Iran, le mouvement Hezbollah au Liban, les groupes rebelles houthis au Yémen, les groupes chiites en Irak et en Syrie, ainsi que des groupes palestiniens ». Les discours pro-palestiniens, note le rapport, visent à retourner l’opinion publique contre Israël et à renforcer le front de la dissidence dans son ensemble.