ROME, 14 mars. /TASS/. Le pape François, qui a célébré à la fin de l’année dernière son 87e anniversaire, a écrit son autobiographie qui sortira en Europe et aux États-Unis le 19 mars, la fête de la Saint-Joseph qui est aussi le jour du Père dans l’Église catholique.
Selon le quotidien Corriere della Sera, le livre intitulé Vie. Mon histoire dans l’Histoire (Life. La mia storia nella Storia) contient les souvenirs du pape sur son enfance, ses origines italiennes tout comme ses réflexions sur des questions polémiques au sein de l’Église telles que la décision d’offrir la bénédiction aux personnes homosexuelles et de les faire participer aux sacrements.
Le pape François écrit qu’il ne voit pas de raisons pour abdiquer. « Je pense que le service papal doit durer toute la vie et je ne vois pas de raisons d’abdiquer. Quelqu’un a espéré peut-être que tôt ou tard, après mes hospitalisations, j’allais abdiquer. Mais ce risque n’existe pas. Grâce au Seigneur, je suis en bonne santé et j’ai encore beaucoup de projets qui doivent être réalisés », a-t-il déclaré.
Le pape a également commenté la bénédiction des homosexuels et a indiqué qu’il ne voyait aucun risque de rupture au sein de l’Église malgré le fait qu’un certain nombre d’ecclésiastiques et notamment en Afrique avaient refusé de le faire. « Je veux dire tout simplement que Dieu aime tout le monde et en particulier les pécheurs. Et si les frères évêques décident de ne pas les bénir, cela ne veut pas dire encore que l’Église va vivre une rupture car personne ne conteste la doctrine », écrit le pape. Il souligne que le mariage religieux pour les personnes du même sexe est impossible mais ces couples bénéficient tout de même des droits civils.
Les grands-parents du pape François originaires du Piémont, dans le nord de l’Italie, ont émigré en Argentine. Ils comptaient traverser l’océan en partant de Gênes en octobre 1927 à bord du bateau Principessa Mafalda avec le petit Mario, futur père de François. Or le grand-père n’a pas pu accumuler la somme nécessaire pour acheter des billets et le voyage a dû être reporté. Le navire que la famille comptait prendre initialement a fait naufrage près des côtes du Brésil. 300 émigrés ont été tués. La famille est arrivée en Argentine deux ans plus tard, en 1929.