BEYROUTH, 15 mars. /TASS/. L’armée israélienne a de nouveau ouvert le feu sur des Palestiniens qui attendaient de l’aide humanitaire dans une zone du centre administratif de l’enclave. 100 personnes ont été tuées et 200 autres blessées, a annoncé la chaîne de télévision Al Mayadeen.
Selon ses informations, des Palestiniens attendaient de l’aide au carrefour d’Al-Kuwait sur la route de Salah al-Din, dans le sud-est de Gaza. Auparavant, 20 morts et 155 blessés avaient été signalés.
Ce n’est pas le premier incident de ce type dans l’enclave. La pire tragédie s’est produite le 29 février. Selon les autorités, le bilan de la frappe des forces israéliennes contre une foule, qui attendait la distribution de l’aide humanitaire dans le sud-ouest de la ville de Gaza, s’élève à 112 morts et 760 de blessés. D’après certaines informations, des hélicoptères israéliens ont participé à l’attaque et ont ouvert le feu sur les Palestiniens rassemblés au carrefour.
Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré le 7 février que les militaires avaient reçu l’ordre de se préparer au début des combats à Rafah, à la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte. Deux jours plus tard, il a ordonné à l’armée d’élaborer un plan d’évacuation des civils et d’élimination des quatre bataillons palestiniens du Hamas restant dans la ville. Dans la nuit du 11 au 12 février, les médias arabes ont annoncé que les forces armées israéliennes avaient porté des frappes massives sur Rafah. Selon la chaîne Al Mayadeen, 100 personnes ont été tuées et plus de 230 blessées.
La situation au Moyen-Orient s’est brusquement dégradée le 7 octobre après une attaque lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza contre le territoire israélien, attaque qui a été accompagnée de massacres d’habitants des localités frontalières et de la prise d’otages. Israël a imposé le siège complet de la bande de Gaza et a commencé à porter des frappes contre cette dernière et contre certaines régions du Liban et de la Syrie. Le matin du 1er décembre, l’armée israélienne a accusé le mouvement Hamas d’avoir violé la trêve en vigueur depuis le 24 novembre et a annoncé reprendre les hostilités dans la bande de Gaza. L’Autorité palestinienne a imputé la responsabilité de la relance de l’agression israélienne aux États-Unis.