HARARE, 11 février. /TASS/. La menace de disparition pèse sur la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) Kinshasa en raison des inondations fréquentes et des conséquences du changement climatique mondial. Cette opinion a été exprimée par Didier Mumengi, sénateur de la ville de Kinshasa, qui compte 18 millions d’habitants et qui est située sur le fleuve Congo.
« Il convient de rappeler que les crues du fleuve Congo ont déjà atteint un niveau critique en 1961 », a déclaré le sénateur cité par la station de radio Okapi. « C’est la première fois que la capitale a été presque entièrement submergée par les eaux. Par la suite, de telles inondations ont commencé à se produire une fois tous les 10 ans. Mais après 2019, l’intervalle a diminué car l’urgence suivante s’était produite en 2023, c’est-à-dire moins de cinq ans plus tard. Les inondations risquent de devenir plus fréquentes, ce qui nous conduira à une situation apocalyptique où Kinshasa disparaîtra ».
Le sénateur a suggéré de rationaliser le développement de la capitale pour éviter ce triste scénario. Il a déclaré qu’il était nécessaire d’adopter un plan bien pensé et logique pour le développement de la capitale d’ici à 2036.
Kinshasa, fondée en 1881, se développe rapidement. Elle comptait 2,6 millions d’habitants en 1984, de 5,3 à 7,3 millions en 2005, 11,8 millions en 2017 et environ 18 millions aujourd’hui. Les démographes prévoient que la population de la capitale de la RDC atteindra 35 millions d’habitants d’ici 2050.