Revue de presse Russie – Service d’information TASS
Le séisme survenu le 28 mars au Myanmar, où une guerre civile de facto fait rage depuis 2021 entre la junte, les partisans du gouvernement qu’elle a renversé et un certain nombre de groupes ethniques, pourrait également affecter la situation politique, selon Vedomosti.
Le conflit militaro-politique au Myanmar, note Alexeï Kiritchenko, professeur associé à l’Institut d’études asiatiques et africaines de l’université d’État de Moscou, a une longue histoire et ne peut pas se terminer facilement. Ce fléau pourrait démontrer à la population que la question de la survie est plus importante que celle de savoir qui détient le pouvoir politique, estime l’expert.
L’opposition, qui ne reconnaît pas les autorités de Naypyidaw, tentera de saisir les conséquences du séisme, a déclaré à Izvestia Alexeï Maslov, directeur de l’Institut d’études asiatiques et africaines de l’université d’État de Moscou. « Tout dépend du gouvernement. Pour l’instant, les autorités se concentrent sur l’unité de la population, ce qui peut consolider le peuple autour des autorités du Myanmar. Par conséquent, je pense qu’il n’y aura pas de changements significatifs dans un avenir proche », a conclu M. Maslov.