Scholz insiste sur une conférence de paix impliquant aussi bien Kiev que Moscou

BERLIN, 2 octobre /TASS/. Il faut créer les conditions pour une conférence de paix impliquant aussi bien Kiev que Moscou, estime Olaf Scholz. Il l’a déclaré mercredi lors d’une réunion avec les citoyens dans la ville de Schwerin.

Le chef du gouvernement a mis en relief l’importance de discuter des opportunités existantes. « Je l’ai fait d’une manière très active ces dernières semaines et ces derniers mois, et je continuerai de le faire début octobre, quand je reverrai le président américain ici en Allemagne », a-t-il indiqué. « Lors de la prochaine réunion du groupe de contact sur l’assistance militaire à l’Ukraine à la base aérienne de Ramstein, cette question sera également abordée », a conclu le responsable.

Le document final de la conférence sur l’Ukraine qui a eu lieu dans le complexe hôtelier suisse du Bürgenstock les 15 et 16 juin a été soutenu par environ 80 pays. Or, parmi les participants au sommet qui ont refusé de le signer figurent entre autres l’Inde, le Brésil, le Vatican, l’Arménie, le Mexique, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Rwanda, l’Afrique du Sud et la Thaïlande. Précédemment, la présidente suisse Viola Amherd a indiqué dans une interview au journal qu’elle espérait réunir Moscou et Kiev à la table des négociations dans le futur. Récemment, le président ukrainien Vladimir Zelenski a admis que la présence des représentants russes à un deuxième sommet de paix était souhaitée par tous les pays. « Ils croient que de cette façon il y aura une chance de mettre fin à la guerre », a noté le chef de l’État lors d’une conférence de presse fin août. Selon lui, Kiev envisage d’élaborer un projet et de le présenter à Moscou pour que celui-ci puisse prendre part aux consultations s’il le veut, car sinon la réunion risque de perdre beaucoup de participants.