DOHA, 15 août. /TASS/. Cette dernière semaine, les États-Unis ont effectué au moins une dizaine de frappes aériennes sur le territoire du Yémen, dont huit dans le gouvernorat d’al-Hodeïda, alors qu’au total, les attaques américaines et britanniques contre les sites des Houthis ont fait à ce jour 73 morts et 181 blessés chez les Yéménites. Ces informations ont été relayées par le dirigeant des rebelles, Abdul-Malik al-Houthi, intervenant à la chaîne Al Masirah.
Pour rappel, suite à l’escalade du conflit israélo-palestinien dans la bande de Gaza, les Houthis ont déclaré qu’ils empêcheraient les navires associés à Israël de passer dans les eaux de la mer Rouge et du détroit de Bab-el-Mandeb jusqu’à ce que l’opération de Tsahal prenne fin.
En réaction à leurs attaques, Washington et Londres ont lancé l’opération Gardien de la prospérité. D’après le président américain Joe Biden, il s’agit d’une opération de défense puisque parmi les cibles ne figurent que les points de déploiement de missiles, de drones et de stations radar des rebelles. La diplomatie allemande a indiqué que les frappes du Royaume-Uni et des États-Unis contre le Yémen ne contredisaient pas la Charte de l’ONU puisqu’elles visaient l’infrastructure et avaient pour but d’empêcher de nouvelles violences.
En mars, le porte-parole du mouvement rebelle, Yahya Saria, a annoncé que les cargos à destination d’Israël passant par le cap de Bonne-Espérance en Afrique australe deviendraient désormais une cible légitime des frappes yéménites. Selon lui, les Houthis ont commencé à donner plus d’ampleur à leurs opérations contre les navires liés à l’État hébreu, y compris ceux qui se dirigent vers « les territoires occupés de la Palestine ».
Dans le cadre de cette escalade, Washington et Londres ont commencé à bombarder régulièrement le Yémen.