BAKOU, 14 mars. /TASS/. La position de la France sur les événements du Haut-Karabakh est contraire à celle de la communauté internationale. C’est ce qu’a déclaré le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev.
« Malheureusement, je dois souligner la position d’un pays [sur le Haut-Karabakh], qui est en contradiction absolue avec celle de la communauté internationale. C’est la France », a-t-il indiqué lors de l’ouverture du XIe forum mondial à Bakou « Restaurer un monde fragmenté ».
Le 19 septembre, la situation s’est de nouveau aggravée au Haut-Karabakh. Bakou a annoncé le début d’une opération antiterroriste à caractère local et a exigé le retrait des militaires arméniens de la région. Erevan a déclaré qu’il n’y avait pas de forces armées arméniennes au Haut-Karabakh et a qualifié la situation d’agression à grande échelle. La Russie a appelé les parties au conflit à mettre fin aux hostilités et à revenir à un règlement diplomatique. Le 20 septembre, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a annoncé qu’un accord avait été conclu avec la participation du contingent russe de maintien de la paix, mettant fin à l’opération antiterroriste au Haut-Karabakh.
Le président de la république non reconnue du Haut-Karabakh, Samvel Chakhramanian, a signé le 28 septembre un décret mettant fin à l’existence de cette entité à compter du 1er janvier 2024. La population est sommée d’examiner les conditions de réintégration proposées par Bakou et de prendre sa propre décision quant à la possibilité de rester.