NAIROBI, 1er août. /TASS/. Le Kenya et la République centrafricaine (RCA) ont signalé de premiers cas de mpox (variole du singe), fait savoir le site Africanews.
La Communauté d’Afrique de l’Est a précédemment appelé les huit pays membres à préparer leurs populations à des mesures visant à empêcher la propagation du mpox après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) eut annoncé un foyer d’infection au Burundi et en République démocratique du Congo (RDC).
Ainsi, un cas de la maladie a été détecté dans le sud du Kenya, au poste frontière de Taita-Taveta, chez une personne qui se rendait de l’Ouganda au Rwanda, a fait savoir Mary Muthoni, responsable du ministère kenyan de la Santé.
Un avertissement sur la circulation du virus de la variole du singe à Bangui a été émis dès le 29 juillet par le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé.
Selon l’OMS, la variole du singe provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le premier cas de transmission d’un animal à l’homme a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d’abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d’éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%, “la plupart des décès survenant chez les plus jeunes”, constate l’OMS.