PRETORIA, 29 juillet. /TASS/. 95 citoyens libyens ont été traduits en justice en Afrique du Sud, accusés d’avoir violé les lois sur l’immigration et soupçonnés d’avoir suivi un entraînement militaire illégal sur le territoire sud-africain. C’est ce qu’a rapporté la station de radio locale SABC.
Les Libyens risquent l’expulsion et une amende. Peu après le début de l’audience, le tribunal a décidé de fixer une nouvelle audience au 1er août afin que des interprètes puissent être présents, la plupart des Libyens ne parlant pas l’anglais.
Les ressortissants libyens ont été arrêtés la semaine dernière dans l’est de l’Afrique du Sud, dans une ferme où, selon la police, ils auraient suivi un entraînement militaire illégal dirigé par des instructeurs d’une société sud-africaine. Tous les Libyens ont été arrêtés et placés dans un centre de détention.
Selon le ministère sud-africain de l’Intérieur, les ressortissants libyens ont déclaré, lors de l’obtention de visas sud-africains en Tunisie, qu’ils se rendaient dans ce pays pour y suivre une formation d’agent de sécurité. Le ministère de l’Intérieur estime qu’ils ont fourni de fausses informations sur l’objet de leur séjour en Afrique du Sud. Le quotidien local Daily Maverick rapporte que les Libyens se sont rendus en Afrique du Sud depuis Benghazi et qu’ils sont liés aux structures du commandant de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar.