BAKOU, 14 avril. /TASS/. Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a qualifié de déstabilisante l’ingérence de pays tiers, dont la France, dans les questions régionales, soulignant que cela entravait l’instauration d’une paix durable entre Bakou et Erevan.
« La mise au point du projet de traité de paix [entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie] est un événement important. Cependant, pour signer un traité de paix et assurer une stabilité durable, il est nécessaire de résoudre les questions fondamentales, en particulier les revendications territoriales constitutionnelles de l’Arménie, et de mettre fin aux ingérences étrangères à caractère déstabilisateur, y compris de la France », a écrit le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Aykhan Hajizadeh, sur le réseau social X, en réponse à une déclaration du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui s’est dit préoccupé par la montée des tensions à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Selon le porte-parole, la fourniture par la France d’armes à l’Arménie, ainsi que la « position antiazerbaïdjanaise de longue date » de Paris, qui ne favorise pas la paix, « contredisent l’inquiétude exprimée par M. Barrot au sujet des tensions régionales ». « Cette dualité met en évidence l’hypocrisie de la France », a souligné M. Hajizadeh.
Photo Aykhan Hajizada