L’hélicoptère de Raïssi ne présente pas de traces d’impact de balles (état-major)

DUBAÏ, 24 mai. /TASS/. Le corps de l’hélicoptère présidentiel iranien qui s’est écrasé n’a aucune trace d’impact de balles. C’est ce qu’indique dans un communiqué le service de presse de l’état-major général des forces armées de la République islamique.

« Il n’y avait aucune trace d’impact de balles ou de moyens similaires sur le corps de l’hélicoptère écrasé », est-il dit dans le rapport, diffusé par la chaîne de télévision IRIB. L’état-major souligne qu’il publie des résultats préliminaires de l’enquête, mais qu’on peut déjà être certain des informations sur l’absence d’impact de balles.

L’état-major constate avec certitude que l’appareil a pris feu seulement après avoir heurté la surface de la montagne. En cela, le rapport met en garde contre toute conclusion hâtive sur les raisons du crash.

Le personnel de la tour de contrôle « n’a révélé aucun détail suspect lors d’une conversation avec l’équipage de l’hélicoptère ». Le pilote « a pu contacter les pilotes de deux autres hélicoptères » qui transportaient d’autres membres de la délégation présidentielle, précise le rapport. Dans le même temps, les recherches ont duré toute la nuit « en raison du brouillard, du froid et du terrain difficile ». En conséquence, c’est un drone iranien qui a trouvé le lieu du crash lundi dans la matinée.

Le 19 mai, l’hélicoptère du chef de l’État iranien s’est écrasé dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental. À bord de l’appareil se trouvaient également le chef de la diplomatie, Hossein Amir Abdollahian, le gouverneur de la province de l’Azerbaïdjan oriental, Malek Rahmati, et l’imam Mohammad Ali Ale-Hashem. Tous les passagers et membres de l’équipage ont péri.

Le 20 mai, une commission spéciale a été chargée d’enquêter sur les causes du crash.