PÉKIN, 9 janvier. /TASS/. Les actions de l’UE liées à l’investigation antisubventions à l’encontre des entreprises chinoises constituent une barrière au commerce et aux investissements. C’est ce qui ressort d’un communiqué publié sur le site du ministère chinois du Commerce, qui cite son enquête.
« Le ministère du Commerce considère que la pratique adoptée par l’UE lors de son investigation à l’égard des entreprises chinoises, s’appuyant sur les dispositions relatives aux subventions étrangères et aux règles de leur mise en œuvre, constitue une barrière au commerce et aux investissements conformément à l’article 3 des Règles de l’enquête sur les barrières commerciales extérieures », indique le communiqué.
Début juillet dernier, Bruxelles a imposé des droits de douane compris entre 17,4% et 37,6% sur les voitures électriques en provenance de Chine. Selon la Commission européenne, ces droits ont été appliqués sur la base des résultats de l’enquête sur la lutte contre les « subventions illégales », qui a duré neuf mois. L’organe exécutif de l’UE a précisé que les consultations avec la Chine sur ce sujet « se sont intensifiées au cours des derniers mois », et que Bruxelles espère parvenir à un accord conformément aux normes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le 29 octobre, la Commission européenne a approuvé l’introduction de ces droits à hauteur de 35,3%, qui seront applicables pendant cinq ans.