LA HAYE, 16 août. /TASS/. Le président du parti néerlandais eurosceptique Forum de la Démocratie, Thierry Baudet, a demandé, par le biais du réseau X, des débats urgents au parlement à la lumière des nouvelles informations sur les explosions des gazoducs Nord Stream.
« La nouvelle de l’implication [du président ukrainien Vladimir] Zelenski dans le sabotage de Nord Stream éclaire d’une manière nouvelle la guerre en cours en Ukraine, en particulier notre soutien militaire et financier à Kiev. J’ai demandé à tous les groupes [parlementaires] de soutenir un débat d’urgence. Le problème doit être examiné par le parlement le plus vite possible. »
Le dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), Geert Wilders, a pour sa part précédemment adressé une liste de questions au gouvernement après les nouvelles informations sur les attaques contre Nord Stream 1 et Nord Stream 2.
Le journal Süddeutsche Zeitung a annoncé mercredi, évoquant l’enquête commune avec la chaîne ARD et le média Die Zeit, que le parquet général avait émis un mandat d’arrêt contre un instructeur de plongée ukrainien soupçonné d’être impliqué dans les explosions sur Nord Stream. Celui qui aujourd’hui est recherché vivait ces derniers temps en Pologne, avait fait savoir le journal, ajoutant que le parquet allemand soupçonnait deux autres instructeurs de plongée ukrainiens, dont une femme. Il se peut que les trois plongeurs aient fait partie de l’équipage du voilier Andromeda qui se trouve au centre de l’enquête allemande. Le navire aurait pu être utilisé pour livrer les explosifs jusqu’aux conduites.
Selon le Wall Street journal, c’est le renseignement militaire néerlandais qui a appris en premier, en 2022, ce que fomentaient les autorités ukrainiennes. Les Néerlandais ont averti la CIA, et les États-Unis ont à leur tour transmis l’information à l’Allemagne. La CIA a par la suite exigé que le président ukrainien Vladimir Zelenski abandonne l’opération. Ce dernier, tenant compte de la position de Washington, a ordonné d’arrêter la mise en œuvre du plan, mais Valeri Zaloujny, qui occupait le poste de commandant en chef des forces armées ukrainiennes, a poursuivi l’opération.