Le vice-ministre des affaires étrangères du Bélarus appelle au dialogue

Le vice-ministre des affaires étrangères du Bélarus, Yury Ambrazevich, s’est exprimé lors de la conférence « Sanctions. Business. Human Rights » organisée par Alena Douhan, rapporteur spécial des Nations unies sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales sur l’exercice des droits de l’homme, rapporte sb.by.

Dans son discours, M. Ambrazevich a souligné que l’objectif principal du Bélarus est de mettre un terme à la pratique des mesures restrictives unilatérales illégales et d’abolir celles qui ont déjà été imposées en violation du droit international, sans le consentement du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette approche est soutenue par l’écrasante majorité des membres de l’ONU, et les États membres du Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations unies ont suffisamment de volonté politique pour exprimer publiquement leur position.

« Le Bélarus prévoit de poursuivre inlassablement son travail avec les États partageant les mêmes idées afin de refléter cette position dans les documents de l’ONU », a indiqué le diplomate bélarusse à l’auditoire. « Le nombre de documents de ce type adoptés lors de divers forums internationaux mondiaux et régionaux ne cesse d’augmenter. Personne ne devrait douter de notre légitimité : ni les présidents, ni les étudiants ».

« Il est de notoriété publique que les freins sous forme de sanctions au développement de chacun des pays touchés ont déjà rendu impossible la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) pour l’ensemble de la communauté mondiale. Nous appelons tous ceux qui en pâtiront à ne pas pratiquer la politique de l’autruche, mais à rejoindre les États membres du Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations unies et à défendre conjointement et ouvertement ces positions », a souligné M. Ambrazevich.

Dans les circonstances actuelles, le Bélarus appelle les États partageant les mêmes idées, tous les États souffrant déjà de sanctions et tous les sympathisants à s’unir dans la recherche de moyens de créer des systèmes facilitant les règlements financiers internationaux. Le monde doit se libérer du monopole d’une monnaie et trouver une alternative.

« Je voudrais profiter de cette tribune pour attirer l’attention des milieux d’affaires, en particulier des banques de tous les pays, et pas seulement des pays occidentaux, sur le fait que les résultats de la réunion d’aujourd’hui vous fourniront un outil juridique et politique pour vous aider dans votre travail », a souligné le vice-ministre des affaires étrangères. « Il s’agit de lignes directrices pour travailler avec vos gouvernements afin de surmonter la vulnérabilité et l’incertitude de vos positions, votre crainte d’être pénalisés par vos régulateurs en raison de vos relations commerciales avec des États sanctionnés. Cet outil vous permettra de mieux remplir les objectifs sociaux que vous vous êtes fixés et les missions de vos entreprises sans vous porter préjudice et sans discrimination à l’égard des citoyens de ces pays, y compris en utilisant pleinement les exemptions humanitaires ».

En conclusion de son discours, M. Ambrazevich s’est adressé aux auteurs des sanctions unilatérales et aux gouvernements concernés : « La nocivité de vos actions illégales pour les intérêts des gens ordinaires, y compris dans vos propres pays, a déjà été prouvée à maintes reprises et sous diverses formes. L’absurdité et la futilité des pressions exercées sur des États indépendants sont évidentes pour tout le monde. Nous vous demandons instamment de revenir à la logique d’un dialogue égal et d’une coopération mutuellement bénéfique dans le plein respect du droit international. »

Article d’origine traduit avec DeepL et adapté par Multipolarra