ANKARA, 9 décembre. /TASS/. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son pays respectait absolument les normes internationales et ne prétendait pas à des territoires syriens, mais ne tolérerait pas une intensification des activités d’organisations terroristes en Syrie.
« La Turquie respecte strictement les exigences du droit international dès le début du conflit syrien. Nous promouvions la liberté, le dialogue, la justice et une paix immédiate en Syrie. Malgré une attitude hostile du régime syrien, nous défendions le principe d’intégrité territoriale et de structure unitaire de la Syrie. Nous n’avons aucune prétention à des territoires syriens. Mais nous n’accepterons pas une intensification des activités des branches syriennes du Parti des travailleurs du Kurdistan. Nous les surveillons très attentivement », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion du gouvernement turc.
Selon lui, « les appels de la Turquie adressés au régime pour trouver des moyens pour régler le conflit syrien via le dialogue ont été rejetés avec arrogance par l’ancien régime qui n’appréciait pas la main tendue par la Turquie ».
Dans le même temps, la Turquie « est prête à faire tout son possible pour assurer la paix, la stabilité et la sécurité en Syrie et contribuera à sa reconstruction », a ajouté Recep Tayyip Erdogan.
« Nous avions hébergé 4,5 millions de Syriens. Aujourd’hui, leur nombre a été réduit à 3,7 millions. Je crois que le vent du changement en Syrie entraînera de bons résultats pour tous les Syriens, en particulier les migrants. À mesure que la situation en Syrie se stabilise, nous espérons que ces retours volontaires, sûrs, dignes et organisés vont s’accélérer. Nous commençons déjà à en voir les signes », a déclaré le président turc.
Il a également souligné que « la Turquie ouvrirait dès lundi le poste frontière de Yayladagi [à la frontière avec la Syrie] pour éviter les embouteillages et faciliter la circulation ». « Nous gérerons dignement le processus de retour volontaire de migrants. Nous ne permettrons à personne de miner ce processus humanitaire », a-t-il assuré.