TEL AVIV, 4 septembre. /TASS/. Israël a assuré les médiateurs internationaux qu’il acceptait un retrait complet des troupes de la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte, dans le cadre de la deuxième étape de l’accord sur les otages. C’est ce qu’a rapporté le journal Times of Israel, en citant ses propres sources.
D’après ses informations, un diplomate arabe a indiqué que quelques heures avant l’intervention du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, dans laquelle il a souligné qu’Israël n’avait pas l’intention de retirer ses troupes du corridor de Philadelphie, à la frontière de la bande de Gaza avec l’Égypte, le chef du service de renseignement israélien Mossad, David Barnea, s’est rendu en urgence à Doha. À son arrivée, il a informé le premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani qu’Israël avait accepté de retirer complètement ses troupes de la frontière dans le cadre de la deuxième étape de l’accord avec le mouvement palestinien radical Hamas.
Le 29 août, le cabinet militaro-politique israélien a décidé de maintenir la présence de ses troupes dans le corridor de Philadelphie. Le journal Jerusalem Post a noté que le cabinet avait approuvé les cartes de déploiement des forces à une majorité de huit voix.
La situation au Moyen-Orient s’est fortement aggravée après l’infiltration de combattants armés du mouvement radical palestinien Hamas depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien le 7 octobre 2023, accompagnée du meurtre d’habitants des localités frontalières et de la prise de plus de 200 otages. Israël a annoncé un blocus complet de la bande de Gaza et a commencé à la frapper, ainsi que certaines zones du Liban et de la Syrie, après quoi il a lancé une opération terrestre dans l’enclave. Des affrontements ont également lieu en Cisjordanie.