BUDAPEST, 14 décembre. /TASS/. Plus d’un million de citoyens hongrois ont déjà participé aux consultations nationales sur la neutralité économique et d’autres problèmes sociaux et économiques du pays. C’est ce qu’a indiqué Balazs Hidveghi, secrétaire d’État parlementaire au bureau du premier ministre hongrois, qui a précisé que ce sondage ayant débuté fin octobre, durera jusqu’au 20 décembre.
Il a rappelé que les questions posées dans les questionnaires envoyés concernent « les nouvelles politiques économiques et les mesures visant à améliorer la vie des gens ». La position du gouvernement est que la Hongrie ne peut réussir que si nous disons non aux politiques erronées de Bruxelles. Nous rejetons non seulement la guerre traditionnelle, mais aussi la guerre économique froide », a déclaré M. Hidveghi à la chaîne de télévision M1 TV.
Le secrétaire d’État a souligné que la Hongrie s’efforcerait d’atteindre la neutralité économique, c’est-à-dire le développement de relations mutuellement bénéfiques avec ses alliés à l’Ouest et ses partenaires à l’Est. Selon le gouvernement, il en va de l’intérêt de la Hongrie et c’est la seule façon de garantir une croissance économique stable et d’améliorer le bien-être de ses citoyens.
M. Hidveghi a invité les personnes qui n’ont pas encore rempli le questionnaire à le faire dans les prochains jours. Il a promis que le gouvernement publierait bientôt les résultats définitifs de l’enquête sociologique, à laquelle la participation est volontaire.
À propos des consultations nationales
La consultation est une initiative des députés du parti au pouvoir Fides – Union civique hongroise et de leurs partenaires plus jeunes, les démocrates-chrétiens. Les onze questions du questionnaire portent sur les fondements de la nouvelle politique économique du pays.
À la mi-octobre, le gouvernement a approuvé des mesures visant à accélérer la croissance de l’économie nationale, à créer des emplois supplémentaires et à améliorer le bien-être des citoyens (en particulier, l’objectif est d’augmenter le salaire minimum en Hongrie à 1.000 euros). Comme l’a indiqué le chef du cabinet du premier ministre, Gergay Guillasz, « le nouveau plan d’action vise à maintenir la croissance économique de la Hongrie à un niveau compris entre 3% et 6% ».
Ces dernières années, le gouvernement hongrois a eu recours à plusieurs reprises à des consultations nationales pour obtenir le soutien des citoyens à sa politique. À la fin de l’année dernière et au début de cette année, ces consultations ont porté en particulier sur l’aide militaire et financière à l’Ukraine. L’écrasante majorité des participants à l’enquête en Hongrie, qui compte quelque 10 millions d’habitants, s’est opposée à l’adhésion de Kiev à l’Union européenne, à la fourniture d’armes à ce pays et à l’allocation de fonds à cette fin.