DUBAÏ, 3 juin. /TASS/. Les États-Unis ont fermé deux bases militaires en Syrie et ont transféré une autre sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS) kurdes, dans le cadre de la réduction de leur présence militaire dans le pays. Le commandement américain a retiré environ 500 militaires de la République arabe au cours de ces dernières semaines, a déclaré un représentant du Pentagone à la chaîne de télévision saoudienne Al Arabiya.
« Environ 500 soldats américains ont été retirés de Syrie. Deux bases militaires situées dans le pays ont été fermées, une autre a été remise aux Forces démocratiques syriennes. La consolidation des troupes américaines en Syrie est sûre et réfléchie », a indiqué le responsable.
Selon la chaîne, les forces kurdes contrôleront la base militaire Mission Support Site Euphrates. Parmi les deux bases américaines fermées, l’interlocuteur de la chaîne a mentionné Mission Support Site Green Village.
En Syrie, dans les années 2015-2018, le commandement américain a établi neuf bases militaires dans les régions contrôlées par les Kurdes. Elles sont situées dans les gouvernorats syriens de Deir ez-Zor, Raqqa, Alep, Hassaké et autres. Elles ont accueilli 2.200 militaires américains qui ont apporté leur soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS) kurdes. La base de Koniko a été établie en 2017 et est située à 23 kilomètres au nord-ouest de la zone d’Al-Tanf.
Le 10 mars, le président par intérim de la Syrie, Ahmed al-Charaa, et le commandant des FDS, Mazloum Abdi, ont signé un accord prévoyant l’intégration des combattants kurdes au sein des forces armées du gouvernement de transition. Les parties sont convenus que tous les sites civils et militaires, y compris les aéroports, les barrages ainsi que les gisements de gaz et de pétrole situés sur les territoires contrôlés par les FDS dans le nord-est de la Syrie, passeraient sous l’autorité de la nouvelle administration à Damas.