TBILISSI, 21 février. /TASS/. L’intégration de la Géorgie à l’Otan sera compliquée tant qu’il y aura une crise en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, aux journalistes en résumant les résultats d’une réunion avec le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, à Bruxelles.
« La situation est difficile à ce stade. Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, l’intégration (de la Géorgie à l’Otan) est compliquée. Aujourd’hui, la situation n’est pas propice à la prise de telles décisions », a déclaré M. Kobakhidze.
Le chef du gouvernement géorgien a ajouté qu’en dépit de toutes les difficultés, la république devait viser une intégration à terme à l’Otan et attendre que les conditions adéquates soient réunies.
M. Kobakhidze, qui effectuait sa première visite à Bruxelles en tant que premier ministre, s’était auparavant entretenu avec M. Stoltenberg et avait également participé à une réunion de la commission Otan-Géorgie.
La Géorgie coopère avec l’Otan depuis la fin des années 1990 et, en novembre 2002, le président Edouard Chevardnadze a annoncé le souhait de son pays de devenir membre de l’Alliance lors d’un sommet à Prague. Le président qui lui a succédé, Mikhaïl Saakachvili, a réitéré cette aspiration. Le nouveau gouvernement, arrivé au pouvoir après la victoire de la coalition du Rêve géorgien en octobre 2012, a poursuivi la voie de l’intégration à l’Otan, tout en qualifiant de « tâche la plus importante la normalisation progressive des relations avec la Russie sans compromettre l’intégrité territoriale de la Géorgie ».