Le Tchad veut reprendre son partenariat de sécurité avec les États-Unis

NEW YORK, 2 mai. /TASS/. Les autorités tchadiennes ont informé les États-Unis de leur intention de reprendre la coopération en matière de sécurité avec Washington après les élections dans ce pays africain le 6 mai, a rapporté Associated Press (AP), se référant au chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), le général Michael Langley.

Le 25 avril, le département américain de la Défense a annoncé le retrait d’une partie du contingent militaire américain du Tchad, qualifiant cette mesure de « temporaire ». Les autorités tchadiennes ont déclaré aux États-Unis qu’elles souhaitaient poursuivre leur partenariat en matière de sécurité après l’élection présidentielle, a fait savoir M. Langley. « Nous reviendrons d’ici un mois pour discuter de ce qu’ils veulent et sous quelle forme, pour renforcer davantage le système de sécurité et lutter contre le terrorisme », a-t-il déclaré aux journalistes au Ghana.

Le général américain a également souligné que les forces armées américaines se sont retirées « dans le cadre de la révision en cours de la coopération en matière de sécurité, qui se poursuivra après l’élection présidentielle au Tchad le 6 mai ». Selon l’agence, les experts prédisent la victoire de l’actuel président Mahamat Idriss Déby.

Le 18 avril, les autorités du Tchad ont adressé aux États-Unis une lettre menaçant de rompre l’accord sur la sécurité qui définit les règles et les conditions de stationnement des troupes américaines dans le pays. Le New York Times a annoncé le 25 avril que les États-Unis retireraient 75 militaires des forces spéciales de N’Djaména. En mars, les autorités du Niger, voisin du Tchad, ont annoncé la fin de l’accord militaire avec les États-Unis. Pour expliquer leur décision, les autorités militaires du Niger ont indiqué que l’accord était imposé au pays et ne répondait pas aux intérêts du peuple. Fin 2023, environ 1.100 militaires américains se trouvaient au Niger, dont la plupart dans une base aérienne près d’Agadez. Les deux pays négocient actuellement les conditions du retrait des troupes.

Photo Rwanda Government