Londres impose des sanctions à l’état-major général iranien et à la marine du CGRI

LONDRES, 18 avril. /TASS/. Le Royaume-Uni a allongé de treize points la liste des sanctions contre l’Iran, étendant les mesures restrictives aux personnes associées au secteur de la Défense, à l’état-major général des forces armées, ainsi qu’aux forces navales du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). C’est ce qu’indique la liste noire actualisée publiée par le ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni.

Ainsi, le commandant du quartier général central des forces armées iraniennes Khatam-al-Anbiya, le général Gholam Ali Rashid, ainsi que le quartier général central lui-même, le directeur de l’Organisation des industries aérospatiales subordonnée au ministère iranien de la Défense, Seyyid Mir Ahmad Noushin, le directeur du Groupe industriel Shahid Bagheri (Sbig) pour la production de missiles, Amir Radfar, les sociétés de production de composants pour drones Sarmad Electronic Sepahan Company et Aseman Pishraneh Engineering Services Company sont tombés sous le coup des sanctions.

Des restrictions ont été imposées à Sayyed Javad Musavi, directeur du Shahid Hemmat Industrial Group (Shig), la société responsable du programme balistique iranien. Toutes ces personnes sont interdites d’entrée au Royaume-Uni. Leurs comptes, ainsi que les actifs des sociétés soumises à des restrictions, au cas où ils seraient découverts dans la juridiction britannique, sont soumis à un gel.

Comme l’indique un communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères, l’imposition de sanctions est motivée par « la mise en œuvre d’activités déstabilisatrices, y compris une attaque directe contre Israël » par les personnes et les sociétés mentionnées. Le nombre total d’éléments figurant sur la liste des sanctions britanniques à l’encontre de l’Iran a dépassé les 400.