WASHINGTON, 3 octobre. /TASS/. La Maison-Blanche prévoit de placer environ un tiers de ses employés en congé sans solde en raison de la suspension partielle du financement du gouvernement fédéral des États-Unis (shutdown). C’est ce qui ressort du plan publié jeudi sur son site officiel.
Selon le document, 554 des 1.733 employés de la Maison-Blanche ne viendront temporairement plus travailler. Les autres continueront d’exercer leurs fonctions.
D’après ce plan, le département de l’Efficacité gouvernementale (Doge), chargé de réduire l’appareil bureaucratique et de lutter contre l’excès administratif – dont la supervision avait été confiée auparavant à l’homme d’affaires Elon Musk – ne sera pas concerné par les mesures liées au shutdown. Ses 45 employés continueront tous à travailler. Au Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche, 437 des 530 employés resteront en poste – plus que dans tout autre département de la présidence.
Le gouvernement fédéral des États-Unis a partiellement cessé de fonctionner à minuit le 1er octobre (UTC-4) en raison de l’absence de financement. Cela est dû à l’incapacité des représentants du Parti républicain au pouvoir et de l’opposition démocrate au Congrès à parvenir à un accord sur plusieurs postes budgétaires, notamment dans le domaine de la santé. Les deux camps s’accusent mutuellement de provoquer le shutdown et de le prolonger à des fins politiques.
Conformément à la législation américaine, les ministères et agences responsables de la sécurité nationale et des affaires étrangères continuent de fonctionner en cas de suspension du financement du gouvernement fédéral. Les mêmes exigences s’appliquent aux fonctionnaires dont l’activité vise à « protéger la vie et les biens ». Ces employés contraints de continuer à travailler dans ces conditions ne perçoivent pas de salaire, mais celui-ci leur est généralement versé rétroactivement une fois la question budgétaire réglée.
Depuis 1977, le financement du gouvernement fédéral a été interrompu à plus de 20 reprises en raison de désaccords entre l’administration et le Congrès. La plus longue période a duré 35 jours – du 22 décembre 2018 au 25 janvier 2019 – durant le premier mandat présidentiel de Donald Trump.