Revue de presse Russie – Service d’information TASS
Le chef de la Direction générale des renseignements du ministère ukrainien de la Défense, Kirill Boudanov, s’est de nouveau opposé au gel du conflit militaire avec la Russie. Alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau exprimé sa volonté de fournir une plateforme pour les négociations entre la Russie et l’Ukraine, Pékin a annoncé des visites du représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires eurasiennes, Li Hui, à Moscou, à Kiev et dans plusieurs capitales européennes pour promouvoir un règlement pacifique. En mars, le président ukrainien Vladimir Zelenski attend la visite de son homologue français Emmanuel Macron à Kiev en rapport avec sa déclaration sur une éventuelle participation des contingents des pays de l’Otan aux hostilités, rapporte Nezavissimaïa Gazeta.
Selon chef de la Direction générale des renseignements du ministère ukrainien de la Défense, Kirill Boudanov, le gel du conflit impliquera l’accord de Kiev sur le refus des territoires qui sont passés sous le contrôle de la Russie. Moscou seraient contents d’un tel tournant, mais « cela n’arrivera jamais », a-t-il assuré.
Il semble que le président français Emmanuel Macron continue l’affaire de l’ex-premier ministre britannique Boris Johnson, a déclaré à Nezavissimaïa Gazeta le premier vice-président de la commission de la Douma d’État pour les affaires de la Communauté des États indépendants (CEI), l’intégration eurasienne et les relations avec les compatriotes, Konstantin Zatouline.
« Macron, par sa déclaration sur l’utilisation possible des forces armées des pays de l’Otan dans un conflit militaire, a fait peur à l’Europe. Mais en même temps, le président ukrainien Zelenski en a profité pour une fois de plus appeler à la poursuite des hostilités jusqu’à la victoire. Et à la fin de l’année dernière, l’Occident a cessé de parler de la perspective de la défaite de la Russie, pour le moment, il essaie d’empêcher la victoire de Moscou. La situation a changé. Et Zelenski a fait des déclarations qui confirment que l’administration présidentielle craint la fin des hostilités, car ils comprennent que cela ne présage rien de bon dans la politique intérieure. C’est pourquoi, Kiev mise sur Macron. Pour que cela aide à convaincre à nouveau les Ukrainiens de continuer à se battre », a expliqué Zatouline, relayé par Nezavissimaïa Gazeta.
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