PARIS, 10 septembre. /TASS/. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exigé que les Vingt-Sept renoncent à leur droit de veto au sein du Conseil de l’UE lors de l’adoption de décisions en matière de politique étrangère, qualifiant cela d' »entrave à l’unanimité ».
« Il est temps de passer à l’adoption de décisions en matière de politique étrangère sur la base d’une majorité qualifiée », a-t-elle déclaré dans son discours sur l’état de l’Union européenne devant le Parlement européen à Strasbourg. La présidente de la Commission européenne a exhorté les pays de l’UE à « se libérer des entraves de l’unanimité » afin d’accélérer le processus décisionnel.
Selon les normes actuelles de l’Union européenne, le refus du droit de veto au sein du Conseil de l’UE n’est possible qu’avec une décision unanime de tous les pays membres. La suppression du droit de veto élargirait considérablement les possibilités pour la Commission européenne d’imposer des décisions plus strictes en Europe.
Dans son discours, Ursula von der Leyen a également appelé à construire une nouvelle Europe, a annoncé des projets visant à surveiller les dépenses militaires des pays de l’UE, qui restent pour l’instant sous la pleine souveraineté des gouvernements nationaux des États membres, et a évoqué un éventuel schéma d’expropriation cachée des actifs gelés de la Russie.