CARACAS, 23 août. /TASS/. Les autorités vénézuéliennes ont qualifié d’impudence et d’ingérence dans les affaires intérieures la déclaration des États-Unis et de dix pays d’Amérique latine refusant de reconnaître la décision de la Cour suprême de la république bolivarienne qui a confirmé la victoire du président sortant Nicolas Maduro lors de l’élection du chef de l’État.
« Le Venezuela condamne fermement la déclaration grossière et insolente des gouvernements de l’Argentine, du Costa Rica, du Chili, de l’Équateur, des États-Unis, du Guatemala, du Panama, du Paraguay, du Pérou, de la République dominicaine et de l’Uruguay, qui tentent de continuer à violer le droit international en commettant un acte inacceptable d’ingérence dans les affaires des Vénézuéliens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Yvan Gil Pinto.
Il a ajouté que les pays signataires de la déclaration « se faisaient les complices de ceux qui avaient déclenché une vague de violence visant des centres de santé, des écoles, des universités, des moyens de transport et des symboles nationaux ». « Le Venezuela exige le respect absolu de sa souveraineté et de son indépendance », a souligné le ministre des Affaires étrangères.
Le 23 août, les États-Unis et dix pays d’Amérique latine ont demandé, dans une déclaration publiée, un « audit indépendant des votes » exprimés lors de l’élection présidentielle au Venezuela, car ils estiment que la Cour suprême et le Conseil national électoral de la république ne sont pas des organes impartiaux.
Le 28 juillet, le Venezuela a organisé l’élection du chef de l’État. Comme l’a annoncé le Conseil national électoral de la République après avoir traité près de 97% des protocoles, 51,95% des concitoyens ont voté pour M. Maduro, tandis que 43,18% ont voté pour son principal rival, Edmundo Gonzalez Urrutia. Le 22 août, la Cour suprême de justice a confirmé l’exactitude des résultats officiels du scrutin après avoir analysé le matériel électoral. La Russie, la Bolivie, le Honduras, l’Iran, la Chine, Cuba, l’Iran, le Nicaragua et Cuba ont félicité Maduro pour sa victoire. Certains États n’ont pas reconnu la réélection du président sortant, notamment l’Argentine, le Chili, le Costa Rica, la République dominicaine, le Panama, le Pérou, les États-Unis et l’Uruguay. Les autorités vénézuéliennes ont déclaré qu’elles rappelaient leurs diplomates de ces pays et qu’elles demandaient à leurs autorités de faire de même.