Varsovie devient un centre d’espionnage dans le contexte du conflit en Ukraine

MOSCOU, 31 janvier. /TASS/. Le renoncement par la Pologne au logiciel d’espionnage Pegasus place Varsovie, qui est en train de devenir un centre d’espionnage dans le contexte du conflit en Ukraine, dans une position vulnérable. Krzysztof Bosak, vice-président de la Diète polonaise (chambre basse du parlement) et dirigeant de l’association d’extrême droite Confédération, l’a déclaré ce vendredi à la station de radio Radio Zet.

« Étant sur la ligne de front de la guerre du renseignement, Varsovie devient […] un centre d’espionnage dans le contexte de la guerre en Ukraine. Les services spéciaux du monde entier déplacent des personnes ici, à Varsovie, pour contrôler les déplacements des politiciens, des diplomates et des hommes d’affaires qui se rendent en Ukraine », a-t-il déclaré. À cet égard, le refus des nouvelles autorités polonaises d’utiliser des logiciels espions tels que Pegasus place Varsovie dans une position vulnérable, a suggéré M. Bosak.

En août 2024, le ministre polonais de l’Intérieur, Tomasz Siemoniak, a déclaré que la Pologne ne serait pas en mesure d’utiliser le logiciel d’espionnage Pegasus fabriqué par Israël en raison de la révocation de sa licence, mais que les autorités continueraient à utiliser des « outils de contrôle opérationnel » dans l’intérêt de la sécurité du pays.

Au début de l’année dernière, le cabinet de Donald Tusk a décidé d’enquêter sur l’utilisation présumée de logiciels espions au sein du gouvernement du parti Droit et Justice (PiS). La première réunion de la commission compétente s’est tenue le 19 février 2024. Selon M. Siemoniak, les services de sécurité polonais ont utilisé le logiciel d’espionnage israélien Pegasus pour écouter les conversations de plus de 500 hommes politiques du pays.