Revue de presse Russie – Service d’information TASS
L’Union européenne (UE) a intensifié ses tentatives d’accroître son influence en Asie centrale, notamment afin d’évincer la Russie et la Chine de la région.
Les 3 et 4 avril, le sommet UE-Asie centrale, auquel participera pour la première fois la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se tiendra à Samarkand. Le sommet sera présidé par le président de l’Ouzbékistan, et les dirigeants du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et du Turkménistan y participeront.
Le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan entretiennent traditionnellement des liens économiques étroits avec la Russie. Les tentatives de l’Union européenne de s’implanter dans cette région ne peuvent donc guère être qualifiées de réussies, estime Stanislav Prittchine, chef du département de l’Asie centrale à l’Institut national de recherche sur l’économie mondiale et les relations internationales de l’Académie des sciences de Russie.
En Asie centrale, une tendance au renforcement des liens internes est observée ces dernières années. Actuellement, la cohésion interne de la région crée une attitude vigilante à l’égard des initiatives européennes, a résumé la chercheuse à l’université d’État Lomonossov de Moscou, Daria Saprynskaïa.