Revue de presse Russie – Service d’information TASS
Le sommet européen qui s’est ouvert jeudi 26 juin à Bruxelles a confirmé que l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne ne figurait pas parmi les priorités à court terme. Selon Nezavissimaïa Gazeta, c’est la Moldavie qui semble aujourd’hui la mieux placée, parmi les États post-soviétiques, pour entamer des négociations concrètes avec Bruxelles.
La Hongrie reste le principal obstacle à la candidature ukrainienne. Son veto bloque l’ouverture du premier groupe thématique de discussions. Le premier ministre Viktor Orban a, une nouvelle fois, réaffirmé l’opposition de son pays à l’adhésion de Kiev.
En revanche, la Moldavie pourrait franchir une étape décisive dès le 4 juillet. À la veille du sommet prévu à Chisinau, en présence de représentants de la Commission européenne, le président roumain Nicusor Dan a indiqué que « les négociations portent sur 33 chapitres, et un premier cluster sera officiellement ouvert » à cette occasion.
La décision de principe d’ouvrir des discussions avait été prise en décembre dernier. Il ne restait qu’à fixer la date. Tout porte désormais à croire que la Moldavie, jusqu’ici sur un pied d’égalité avec l’Ukraine dans le processus européen, va passer devant.