MOSCOU, 4 décembre. /TASS/. Janis Mazeiks, l’ambassadeur de l’Union européenne en Moldavie, a exigé que Chisinau traduise en justice les dirigeants des partis d’opposition Chance, Victoire et Renaissance, a révélé le Service de renseignement extérieur russe (SVR).
« Dans la pire tradition du colonialisme, M. Mazeiks a exigé de la partie moldave et « sous n’importe quel prétexte » qu’elle traduise en justice les dirigeants du bloc d’opposition Victoire, ainsi que des partis Renaissance et Chance. L’objectif est de neutraliser leur activité politique », a indiqué le SVR.
« De même, les Moldaves ont été instruit de « rétablir l’ordre » en Gagaouzie: démettre de ses fonctions la responsable de l’autonomie, Evguénia Goutsoul, et arrêter en vertu d’articles pénaux les principaux membres de son équipe », a indiqué le bureau de presse du SVR.
« Selon des informations parvenues au SVR, l’Union européenne traite de plus en plus la Moldavie comme son vassal. En témoignent les contacts de bureaucrates européens avec les dirigeants moldaves « hors caméra », apprend-on du document. Ainsi, le chef de la délégation de l’UE à Chisinau, M. Mazeiks a récemment donné des instructions détaillées à la direction du parti au pouvoir Action et solidarité sur la manière dont la soi-disant démocratie moldave devrait fonctionner à l’approche des prochaines élections législatives de 2025″.
En outre, rapporte le service de presse du SVR, l’ambassadeur de l’UE a fixé à Chisinau « la tâche de provoquer une scission dans les rangs de l’opposition de gauche en stimulant les contradictions entre le chef du Parti socialiste Igor Dodon, le président du Parti communiste Vladimir Voronine et le maire de Chisinau Ion Ceban ». « Au cours de la prochaine campagne électorale, ils devraient se critiquer mutuellement, et non critiquer le parti au pouvoir », a souligné le service de renseignement russe.
Photo Evghenia Gutul