LONDRES, 1er avril. /TASS/. Le président américain Donald Trump a approuvé l’accord entre le Royaume-Uni et l’île Maurice sur la restitution de l’archipel des Chagos à l’île Maurice, rapporte le journal britannique The Daily Telegraph.
L’édition tire une telle conclusion à partir de la déclaration du représentant du bureau du premier ministre britannique Keir Starmer, qui a déclaré que les termes de l’accord étaient à l’étape finale. « Nous travaillons actuellement avec le gouvernement mauricien pour finaliser l’accord et le signer. Je crois comprendre qu’à ce stade, après des discussions avec les États-Unis, l’accord est conclu entre nous et le gouvernement mauricien », a déclaré l’interlocuteur.
L’accord de transfert des Chagos à Maurice avait été précédemment approuvé par l’administration du président américain Joe Biden, mais M. Trump, dès son entrée en fonction, a exigé un réexamen de l’impact de l’accord sur les intérêts américains.
Les Chagos faisaient partie de la colonie britannique de Maurice. En 1965, le Royaume-Uni a fait de l’archipel une unité administrative distincte. L’île Maurice a proclamé son indépendance en 1968, mais les Chagos sont restées sous le contrôle des Britanniques. En 1966, les États-Unis ont loué l’île de Diego Garcia et y ont construit une base aérienne, déportant tous les habitants de l’archipel.
Le 3 octobre 2024, le gouvernement britannique conclut un accord avec l’île Maurice, reconnaissant la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos. Selon les termes de l’accord, la base militaire américano-britannique sur l’île de Diego Garcia doit continuer à exister pendant au moins les 99 prochaines années. Le conseiller du président américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, a critiqué l’accord, arguant qu’il donnerait un avantage à la Chine.
Il a été rapporté précédemment que le Royaume-Uni avait proposé de payer à l’île Maurice 90 millions de livres sterling (107,6 millions d’euros) par an pour l’utilisation de la base militaire sur l’île de Diego Garcia pendant 99 ans. L’île Maurice affirme que le montant du bail devrait être révisé pour tenir compte de l’inflation.