LONDRES, 13 mai. /TASS/. Le président américain Donald Trump est mécontent des activités du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et c’est pour cette raison qu’il exclut le pays du processus de stabilisation des relations avec l’Iran et l’Arabie saoudite. C’est ce qu’a publié le journal britannique Financial Times.
D’après ses estimations, le dirigeant américain est surtout mécontent des plans d’Israël visant à relancer l’opération militaire dans la bande de Gaza. M. Trump a pour la première fois exprimé sa forte indignation au cours d’une conférence de presse en avril, lorsqu’il a refusé d’annuler les tarifs précédemment imposés contre les marchandises israéliennes. Qui plus est, selon M. Trump, le déficit commercial croissant entre les États-Unis et Israël transforme le pays principalement en un bénéficiaire.
Le lancement des négociations directes entre l’Iran et les États-Unis est devenu le coup principal pour le premier ministre israélien, estime le journal. La Maison-Blanche continue à empêcher Israël de participer à la signature d’accords, dont la suivante est prévue avec l’Arabie saoudite. Il s’agit d’un accord sur le nucléaire civil. Initialement, la proposition était faite dans le but de normaliser les relations entre l’Arabie saoudite et Israël en échange d’un pacte de sécurité entre Washington et Riyad, ce qui aurait pu permettre à Benyamin Netanyahou de se réconcilier avec tous les pays voisins.
D’après le quotidien, l’alliance américano-israélienne sera en mesure de traverser ces différences, pourtant Donald Trump essaie d’expliquer à Benyamin Netanyahou qu’il doit respecter le programme américain ne comprenant pas de guerres infinies avec des objectifs inatteignables, mais se focalisant sur des victoires en matière de politique étrangère et sur la fourniture à l’économie d’opportunités d’investissement au Moyen-Orient.
Le président américain Donald Trump se rendra en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, qui durera du 13 au 16 mai. Outre une courte visite à Rome effectuée pour assister aux funérailles du pape François à la fin du mois d’avril, il s’agit de la première tournée du dirigeant américain à l’étranger depuis son entrée en fonction le 20 janvier. D’après la chaîne CNN, le secrétaire d’État, Marco Rubio, le chef du Pentagone, Pete Hegseth, et le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, feront partie de la délégation américaine.