La situation au Soudan se stabilise lentement mais sûrement, selon Nebenzia

ONU, 26 février. /TASS/. La situation au Soudan se stabilise grâce aux actions des autorités locales et la Russie soutient les mesures prises par le gouvernement soudanais. C’est ce qu’a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia.

« Grâce aux efforts des autorités soudanaises, la situation sur le terrain se stabilise lentement mais sûrement. Cette évolution est largement facilitée par les actions menées par les forces armées nationales du pays pour rétablir l’ordre et le retour à une vie normale dans certaines villes et certains districts du pays. La Russie soutient ces mesures prises par l’armée et le Conseil suprême », a-t-il affirmé lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation au Soudan.

Le diplomate russe a souligné que la situation humanitaire au Soudan restait difficile. « Nous comprenons que l’équipe des Nations unies et les partenaires humanitaires travaillant dans le pays sont confrontés à toute une série de tâches urgentes. Nous sommes convaincus que le chemin le plus court pour les résoudre passe par une coopération plus étroite avec le gouvernement central du pays et ses structures compétentes. Nous ne nous souvenons pas que les autorités aient refusé d’autoriser les travailleurs humanitaires à coopérer », a-t-il poursuivi.

M. Nebenzia a également souligné la conviction de la Russie que le conflit au Soudan ne peut être résolu par la force. « La priorité est que les antagonistes soudanais s’accordent sur un cessez-le-feu durable. Cela permettra de lancer un véritable dialogue à l’intérieur du Soudan impliquant toutes les forces politiques influentes et les principaux groupes ethniques et confessionnels du pays. En fonction des résultats de ce dialogue, il faudra définir les contours des futures autorités du pays qui seront acceptables pour tous les participants et dont la configuration tiendra compte des causes de la crise », a souligné le diplomate russe, ajoutant que le Conseil de sécurité et le système des Nations unies dans son ensemble « doivent compléter et accompagner ce processus, plutôt que d’imposer des recettes inacceptables ».

UN Photo/Loey Felipe