Les sanctions de l’UE affectent les pays d’Asie centrale (Hongrie)

BUDAPEST, 13 octobre. /TASS/. Les sanctions secondaires de l’Union européenne, utilisées dans le cadre du conflit en Ukraine contre la Russie, affectent les pays d’Asie centrale et suscitent une indignation légitime de leur part. C’est ce qu’a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjarto, après une rencontre à Budapest avec le premier vice-premier ministre kirghize, Daniar Amangeldiev.

« L’obsession aveugle de Bruxelles pour les sanctions commence maintenant à affecter également la coopération entre l’Europe et l’Asie centrale, puisque l’UE veut étendre les sanctions aux pays de cette région en développement rapide. Il n’est pas surprenant que ces pays soient indignés, il n’y a aucune base pour de telles sanctions, c’est un mépris total des réalités », a écrit le chef de la diplomatie sur sa page Facebook*.

Il a noté qu’ils étaient convenus avec Daniar Amangeldiev de ce qui suit: « La politique de sanctions de Bruxelles est injuste envers les pays pacifiques d’Asie centrale, car ils ne sont pas en guerre et ne sont pas responsables de la guerre en Ukraine. » « La position de la Hongrie est claire: les sanctions de Bruxelles ont échoué et il est temps de mettre fin à la politique de sanctions! », a souligné le ministre.

Il a averti que « la compétitivité de l’économie européenne est en grave danger et l’une des principales raisons de cette situation est la politique de sanctions de Bruxelles ». « Les sanctions militaires ont infligé de sérieux dégâts à l’économie européenne, les sanctions nous font beaucoup plus de mal qu’à la Russie », a précisé Péter Szijjarto.

Le gouvernement hongrois plaide depuis longtemps pour une révision de la politique de sanctions de Bruxelles, notant que les mesures punitives de l’UE contre la Russie n’ont pas atteint leur objectif, car elles n’ont pas obligé Moscou à modifier sa politique et n’ont pas conduit à la fin du conflit en Ukraine.

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*Instagram et Facebook étant la propriété de la société Meta qui est reconnue comme une organisation extrémiste en Russie depuis le 21 mars 2022, leurs activités sont interdites dans le pays.

Photo Kirill Kukhmar/TASS