LONDRES, 1er octobre. /TASS/. Le gouvernement britannique a rétabli des sanctions contre plus de 120 personnes physiques et morales iraniennes qui étaient précédemment sous le régime de restrictions du Conseil de sécurité de l’ONU avant la conclusion de l’accord sur le programme nucléaire iranien en 2015. C’est ce qu’indique un communiqué du Bureau de mise en œuvre des sanctions financières (OFSI) du Trésor britannique.
« Le 1er octobre 2025, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth a mis à jour la liste des sanctions britanniques sur le site du gouvernement du Royaume-Uni », est-il indiqué dans la déclaration. « Dans le cadre du mécanisme de snapback de l’ONU concernant l’Iran, 121 entités ont été ajoutées à la liste consolidée. Parmi elles, 78 figuraient déjà dans la liste britannique avant aujourd’hui. Celle-ci a été modifiée pour indiquer qu’elles sont désormais soumises à des sanctions supplémentaires de l’ONU. »
Parmi celles qui ont été réintégrées dans la liste des sanctions britanniques figurent 23 personnes physiques et 20 personnes morales, dont l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran. La liste comprend également des personnes décédées, comme le général Qassem Soleimani, commandant de la force Al-Qods des Gardiens de la révolution (unités d’élite de l’armée iranienne), tué en 2020. Des sanctions de l’ONU avaient été imposées contre lui en 2007. L’entrée dans le royaume est interdite aux personnes de la liste des sanctions britanniques, et leurs comptes dans les banques britanniques seront gelés s’ils sont découverts.
Le 26 septembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté un projet de résolution proposé par la Russie et la Chine, visant à prolonger de six mois la résolution 2231 du Conseil de sécurité, adoptée pour soutenir l’accord sur le programme nucléaire iranien. Le 28 septembre, les sanctions de l’ONU contre l’Iran sont entrées en vigueur.
Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a déclaré que les pays européens avaient violé la procédure de déclenchement du snapback, rendant les sanctions contre Téhéran invalides. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a souligné que les tentatives du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et des États-Unis de rétablir les sanctions n’avaient aucune validité légale.