WASHINGTON, 30 juillet. /TASS/. Les républicains à la Chambre des représentants (chambre basse) du Congrès (parlement des États-Unis) ont préconisé l’arrêt du financement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en raison de son rôle dans l’établissement de normes fiscales globales qui sont, selon eux, injustement dirigées contre les entreprises américaines. C’est ce qu’a rapporté le journal Financial Times.
Selon ce dernier, les membres du Congrès demandent d’adopter la loi qui arrêtera le financement par Washington de l’organisation située à Paris. « Le comité des crédits de la Chambre des représentants ne soutient pas l’activité de l’OCDE qui promeut des taux d’imposition plus élevés, des planchers d’imposition des sociétés et des programmes fiscaux numériques dirigés contre les contribuables américains », précise le rapport des républicains préparé avec une justification du projet de loi. Les États-Unis sont responsables de 18% (235 millions d’euros) du budget opérationnel de l’organisation en 2025.
Les accusations contre l’OCDE font partie d’une vaste campagne américaine visant la sortie des organisations internationales dont les objectifs, selon l’administration américaine, vont à l’encontre du principe l’Amérique d’abord, a noté le journal. Washington a quitté l’Unesco, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient et l’Accord de Paris.
L’OCDE compte 38 pays et près de 300 comités spécialisés, groupes et autres organisations, y compris l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) et le Centre de développement.
Précédemment, le comité des crédits a approuvé le document qui peut arrêter le financement américain de l’AIE. Le comité est dirigé par les républicains qui ne sont pas satisfaits depuis plusieurs années du soutien de la politique de l’AIE à la protection du climat. Ils estiment que l’agence diffuse « des informations politisées qui soutiennent la propagande en matière de politique climatique ».