BRUXELLES, 14 février. /TASS/. Les autorités qataries comparent l’enquête menée sur le président du club de football français Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, à une « chasse aux sorcières » et envisagent de réduire leurs investissements en France, rapporte Politico Europe se référant à une source proche du gouvernement qatari. « Il y a une chasse aux sorcières contre les entreprises et les gens du Qatari, avec Nasser Al-Khelaïfi comme la paratonnerre », a déclaré un responsable anonyme.
En revanche, Laurent Saint-Martin, ministre délégué responsable du commerce extérieur de la France, a dynamité les propos de la source en pointant la promesse de Doha d’investir 10 milliards d’euros de plus dans l’économie du pays. « Les derniers investissements mentionnés par le Qatar sont déjà effectués et de nouveaux projets sont discutés », a-t-il souligné.
Le 13 février, l’AFP se référant à des sources proches de l’enquête a rapporté que Nasser al-Khelaïfi avait été accusé d’abus de pouvoir. Il aurait usé de son influence pour faire changer de position au Fonds souverain du Qatar (Qatar Investment Authority, QIA) en 2018 sur un conflit interne concernant la gestion du groupe Lagardère dont les parts appartiennent au Fonds. Le président du PSG est également accusé de complicité dans l’achat de vote et d’atteinte à la liberté de vote.
M. Al-Khelaïfi a 51 ans, depuis 2011 il est à la tête du Qatar Sports Investment Fund (QSI). C’est cette même année que le fonds a acquis une participation majoritaire dans le PSG et M. Al-Khelaïfi est devenu président du club.