Revue de presse Russie – Service d’information TASS
La présence militaire étrangère en Afrique est principalement représentée par les États-Unis et la France, note l’orientaliste Natalia Filippova relayée par Nezavissimaïa Gazeta. « Après le changement de pouvoir dans les pays du Sahel, la France a été la première à réduire son contingent, rappelle-t-elle. Bien qu’il s’agisse certainement d’une perte, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré en avril qu’il n’y avait pas que des pays du Sahel en Afrique et que la France continuerait à développer des relations avec d’autres États. Les États-Unis adapteront la même tactique ».
Paris et Washington ont des préoccupations suscitées par l’activité croissante des groupes terroristes, précise la spécialiste. « Cependant, les ressources pour combattre les terroristes demeurent, car la région est entourée de bases militaires situées en Afrique de l’Ouest et dans le nord, indique-t-elle. De plus, on pourrait y impliquer la Libye occidentale, où sont présentent la Turquie et l’Italie. »
« La perte du Sahel n’est pas une chose que l’on peut simplement accepter, c’est pourquoi les États-Unis et la France chercheront des moyens d’y revenir, avec les moyens à leur disposition, à savoir des offres financières généreuses, estime l’orientaliste. En outre, il n’est pas à exclure que la montée en puissance de groupes terroristes soit provoquée afin de montrer que le changement de régime et l’arrivée de la Russie ne résolvent pas le problème du terrorisme. »