LA HAYE, 16 août. /TASS/. Les Pays-Bas continuent de soutenir l’Ukraine comme avant, malgré l’apparition récente d’informations sur l’implication probable de Kiev dans les explosions du Nord Stream. C’est ce qu’a déclaré lors d’une conférence de presse le premier ministre néerlandais Dick Schoof.
D’après lui, le soutien à l’Ukraine s’effectue notamment en tenant compte du fait que « cela est dans l’intérêt de la sécurité de l’Europe et de la sécurité des Pays-Bas ». « Je pense que c’est essentiel », a souligné M. Schoof. « Et ce soutien reste constant. En ce qui concerne l’enquête allemande, nous verrons ses résultats », a ajouté le premier ministre.
M. Schoof a également promis qu’il répondrait aux questions concernant ce sujet, posées par les députés du Parti pour la liberté (PVV), qui fait partie de la coalition au pouvoir.
Le journal Süddeutsche Zeitung, citant une enquête conjointe avec la chaîne ARD et le journal Die Zeit, ont rapporté le 14 août que le parquet général allemand avait émis un mandat d’arrêt contre un instructeur de plongée ukrainien soupçonné d’être impliqué dans l’attentat contre le Nord Stream. Selon leurs informations, le suspect s’est échappé.
Le parquet allemand, comme cela a été indiqué par l’édition, soupçonne deux autres instructeurs de plongée ukrainiens d’être impliqués dans le sabotage du Nord Stream.
Précédemment, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait expliqué que l’objectif principal de l’Occident dans les enquêtes sur les explosions du Nord Stream était de se décharger de sa responsabilité. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déclaré à son tour que la Russie n’avait « aucun doute » sur le fait que l’explosion du Nord Stream avait été effectuée avec le soutien des États-Unis. Le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a ouvert une procédure pour acte de terrorisme international.
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