Congo indépendant: le partenariat stratégique entre Kinshasa et Washington prend du retard alors que les Américains manifestent un intérêt croissant pour le secteur minier de la RDC

Revue de presse Afrique – Service d’information TASS

Le magazine d’actualité Congo indépendant fait état de l’intérêt croissant des États-Unis pour le secteur minier kino-congolais et s’interroge dans cette optique si le gouvernement du pays africain compte retirer des carrés miniers à certains pour les confier aux entreprises américaines.

La signature du partenariat stratégique entre Kinshasa et Washington était prévue le 15 juin puis fin août. Rien ne laisse présager le jour où il sera signé, constate le média dans une publication du 2 septembre. Toutefois, le gouvernement congolais vient d’octroyer à la société américaine KoBold Metals sept permis d’exploration couvrant les territoires de Manono (Tanganyika) et de Malemba Nkulu (Haut-Lomami). Cette entreprise minière est soutenue par des investisseurs de renom tels que Bill Gates et Jeff Bezos.

Selon le texte, le contrôle des ressources minières exacerbe aujourd’hui la compétition entre les grandes puissances, à savoir la Chine, les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne et la Russie, et les minerais tels que le coltan, les terres rares, le nickel, le cobalt, le cuivre, l’or, le germanium, le tantale, le tungstène, le graphite, l’étain, le lithium, considérée comme essentielles pour la transition énergétique mondiale, suscitent des confrontations géopolitiques.

Congo indépendant exprime des doutes sur le fait de savoir comment les Américains vont sécuriser les zones minières mises en coupe et réglées par une centaine de milices armées qui échappent à tout contrôle. « Est-ce que le climat des affaires qui a découragé tant d’entreprises à investir au Congo va finalement être amélioré par le gouvernement? », se demande l’article.

Le magazine signale qu’avec la fin de la guerre froide, les pays occidentaux se désintéressent progressivement de la République démocratique du Congo (RDC), tandis que les entreprises chinoises, par contre, viennent investir en masse dans le secteur minier.