LE CAIRE, 18 juillet. /TASS/. La Chambre des représentants (chambre basse du parlement égyptien) a approuvé le programme d’activités présenté par le nouveau gouvernement et a voté la confiance au gouvernement de Mustafa Madbouli. C’est ce qu’a rapporté la chaîne de télévision Al-Qahira Al-Ikhbariya.
« Le président du parlement égyptien Hanafi al-Gebali a annoncé l’approbation par la Chambre des représentants du programme du gouvernement Madbouli et a voté la confiance à son encontre », a indiqué la chaîne de télévision.
La réunion s’est déroulée en présence du chef du gouvernement égyptien et de la plupart des ministres du cabinet.
Le 3 juillet, le nouveau gouvernement égyptien dirigé par Moustafa Madbouli a prêté serment en présence du président du pays Abdel Fattah al-Sissi. L’ancien gouverneur de la province de Suez, Abdel Maguid Saqr, est devenu le nouveau ministre de la Défense. Le ministère des Affaires étrangères est désormais dirigé par Badr Abdel Aty, il a remplacé Sameh Choukri, qui occupait ce poste pendant 10 ans. Mahmoud Taufik a gardé le poste de ministre de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement. Les postes de vice-premiers ministres ont été confiés au ministre des Transports Kamel al-Wazir et au chef du ministère de la Santé Khaled Abdel Ghaffar, qui a gardé son portefeuille ministériel.
Les changements ont également affecté les blocs économique et social du gouvernement de l’Égypte. Le poste de ministre des Finances revient à Ahmed Kouchouk. Le ministère de l’Investissement et du Commerce extérieur a été créé, il est dirigé par Hassan al-Khatib. En outre, les chefs des ministères de l’Approvisionnement et du Commerce intérieur, du Logement et des Agglomérations urbaines ont été remplacés.
Le 3 juin, le président égyptien a approuvé la demande de démission du gouvernement, présenté par M. Madbouli, et lui a confié la formation d’un nouveau Conseil des ministres. Comme l’a indiqué le président, les principaux objectifs du pouvoir exécutif du gouvernement devraient être « d’assurer la sécurité nationale, de poursuivre les réformes économiques et de poursuivre le développement dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture ».